En revisitant sur un rythme endiablé une nouvelle de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894), “Le Diable en bouteille”, les vétérans du 9e art Rodolphe et Griffo livrent un conte fantastique où l’amour triomphe de la malédiction.
Le mythe de Faust – qui vendit son âme au diable pour atteindre amour et gloire – est l’un des fondements de la culture européenne. Forgée au XVIe siècle, et en partie inspirée d’un personnage réel, alchimiste allemand qui mourut lors de l’une de ses expériences occultes, cette légende a inspiré nombre de récits : par exemple à Gérard de Nerval, Théophile Gauthier et Robert Louis Stevenson. Le mythe a inspiré des pièces de théâtre (Richard Brinsley Peake, Goethe), des opéras (Charles Gounot) et des films de cinéma – on pense à Murnau, Tourneur, Sokourov ou encore Brian de Palma. Dans ces œuvres, inexorablement, le héros, en échange de sa félicité aussi soudaine qu’éphémère, est voué aux pires turpitudes, aux tourments, puis à une fin des plus sombres.