Sorti blessé mercredi lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions entre le Barça et l’Inter Milan (3-3), Jules Koundé a publié un message d’abattement sur les réseaux sociaux face à cette nouvelle.
Le gros coup d’arrêt pour Jules Koundé (26 ans). Touché aux ischio-jambiers et remplacé lors du choc Barça-Inter (3-3) mercredi, le latéral droit français pourrait être absent trois semaines. Selon la presse catalane, il est d’ores et déjà forfait pour la demi-finale retour de la Ligue des champions sur le terrain de l’Inter, mardi (21h). Il devrait aussi manquer le Clasico contre le Real Madrid, le 11 mai (16h15) en Liga. Jeudi, le Barça a annoncé que son joueur souffrait d’une “blessure distale au biceps fémoral de la cuisse gauche” sans donner de date de retour qui “dépendra de son évolution”.
“Je suis tellement déçu de me blesser à ce stade de la saison, où tout est en jeu…”
Et le vice-champion du monde 2022 accuse le coup. Jeudi, il a publié un message sur son Instagram étalant son désarroi de manquer ces matchs capitaux dans le sprint final. “Je suis tellement déçu de me blesser à ce stade de la saison, où tout est en jeu… mais parfois, on ne peut pas tout contrôler”, a-t-il écrit sur Instagram. “J’ai pleinement confiance en cette équipe, quel que soit l’adversaire sur le terrain. Merci à tous pour votre soutien, ça me touche beaucoup.”
Cette blessure intervient après une folle série pour l’international français (40 sélections). Il a ainsi enchainé 104 matchs consécutifs entre le 25 novembre 2023 et le 19 avril dernier. Elle s’était achevée le 22 avril quand Hansi Flick, l’entraîneur catalan, avait décidé de laisser l’ancien Bordelais sur le banc face à Majorque. Il avait joué quatre jours plus tard en finale de la Coupe du Roi face au Real Madrid lors de laquelle il avait inscrit le but du titre en prolongation (3-2, a.p.).
Jules Koundé avait été le joueur le plus utilisé au monde en 2024 en disputant 70 matchs pour un cumul de 6.000 heures passées sur les terrains, soit plus de 97 heures. “Quelque part, c’est une fierté parce que je suis disponible, c’est l’une de mes forces”, avait-il déclaré quelques semaines après s’être dit favorable à une grève pour dénoncer les calendriers surchargés. “C’est une fierté d’avoir la confiance des coachs et de l’équipe. D’un autre côté, c’est vrai que c’est beaucoup trop de matchs.”