Antoine de Caunes s’offre une première incursion remarquée dans l’univers du neuvième art. Épaulé par son coscénariste et dessinateur Xavier Coste, il évoque dans « Il déserte. Georges ou la vie sauvage » l’aventure de naufragé volontaire qui a failli coûter la vie à son père Georges, en 1962, dans l’archipel des Marquises.
Qui n’a pas, un jour, rêvé de suivre les pas de Robinson Crusoé, le héros de Daniel Defoe (1660-1731), échoué vingt-huit années durant sur une île inhabitée au large des côtes vénézuéliennes ? Et pas seulement en participant à une émission de télé-réalité du type Koh-Lanta ou Seul face à la nature, mais en larguant les amarres pour de bon, avant d’affronter solitude et expérience de survie. Ce rêve, Georges de Caunes, grand reporter, compagnon d’expédition de Paul-Émile Victor au Groenland de 1948 à 1951, et par ailleurs premier présentateur du journal télévisé, en 1949, l’a concrétisé sur Eiao, un îlot désertique de l’archipel des Marquises, en 1962. À ses risques et périls.