Après la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions, Christophe Dugarry a loué l’état d’esprit des Parisiens lors de la double confrontation face à Liverpool, mais aussi les “deux coups de génie” de Luis Enrique.
Mardi à Anfield, le PSG a vécu une soirée qui restera dans la légende du club. Tombeurs de Liverpool à l’issue de la séance des tirs au but, les Parisiens ont envoyé un message à la concurrence et se positionnent pour être candidats à la victoire finale en Ligue des champions. Mais comment Paris a fait pour dominer l’une des meilleures équipes européennes de la saison, leader de Premier League et de la phase régulière ? Christophe Dugarry donne les premiers indices.
“La grande force de ce PSG, c’est l’état d’esprit, la cohésion. Je n’ai pas connu, sous l’ère QSI, une équipe avec autant de cohésion. Sur la confrontation, je ne suis pas sûr que les joueurs du PSG sont plus forts que ceux de Liverpool. Ligne par ligne, je vois des joueurs égaux qui se ressemblent. Je n’ai pas eu l’impression que le PSG était plus fort individuellement”, a-t-il confié dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC ce vendredi. “Quel état d’esprit, quelle cohésion, quel sens du sacrifice des attaquants ! J’ai vu des mecs venir tacler. Dès qu’il y en avait un qui était passé, un autre arrivait derrière lui pour tacler ce ballon et se jeter par terre pour compenser l’erreur ou la petite faute d’inattention de son partenaire. Dans des matchs à élimination directe, tu vas avoir besoin de ce brin de réussite. Comment elle vient ? Avec un état d’esprit irréprochable. Si le PSG est capable de garder cet état d’esprit irréprochable, je pense qu’ils peuvent aller au bout.”
Le génie de Luis Enrique
Pour le champion du monde 1998, la réussite de ce PSG-là est aussi due aux “deux coups de génie” de son entraîneur, Luis Enrique. “Ce n’est pas sa façon de jouer, de ressortir le ballon. Il n’a rien inventer. Sa plus grande force est d’avoir mis Ousmane Dembélé avant-centre. C’est un coup de génie. On s’est tous rendus compte qu’il était maladroit de loin. Il s’est dit qu’il allait le rapprocher du but. Le deuxième coup de génie est l’état d’esprit qu’il a réussi à donner à cette équipe. Quand tu as ça, que risques-tu ? Tu peux voyager partout. On parle d’une équipe qui vit bien. Bien évidemment qu’il y a du talent dans les équipes citées, mais ce n’est pas ça qui fait la différence.”
Après Liverpool, le PSG se frottera à une autre formation de Premier League en quart de finale, Aston Villa, dans une soirée marquée par des retrouvailles entre le club de la capitale, Unai Emery et Marco Asensio. Si Villa et Paris ne se sont jamais rencontrés sur la scène européenne, les Parisiens feront bien de se méfier d’une formation qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison en C1, à Monaco fin janvier (1-0).