La Commission européenne a finalement suivi les desiderata de l’industrie automobile. Lundi, Usrula von der Leyen, sa présidente, a annoncé qu’elle écartait la perspective d’amendes, cette année, pour les constructeurs en retard dans leurs ventes de voitures électriques. Et c’est à Douai, dans les Hauts-de-France, sur les terres de Renault, qu’elle a finalement levé le voile, ce mercredi, sur son « plan d’urgence » pour sortir la filière automobile de la crise.
À l’usine Ampère du groupe au losange, qui fabrique notamment la nouvelle R5 électrique, Stéphane Séjourné, le vice-président de la Commission européenne en charge de la Stratégie industrielle, a détaillé ces mesures. « L’Europe ne peut pas être puissante sans une industrie automobile prospère, autonome et diversifiée, a-t-il justifié. Elle n’a pas vocation à être l’usine d’assemblage du monde, mais à disposer de sa propre chaîne de production. »