Le ministre des Sports, invitée de RTL ce dimanche matin, a indiqué sa volonté de lutter encore plus efficacement contre les actes homophobes dans les stades et sur les terrains.
Alors que la dernière journée de L1 était placée sous le signe de la lutte contre l’homophobie, la ministre des Sports a fait le point sur la situation dans le football français. “Le football a une caisse de résonance très importante et la fédération (FFF) a à cœur de mettre ce sujet dans l’agenda des clubs du foot, du monde du football, de ses supporters pour en parler et pour expliquer que le football doit prendre toute sa place dans la lutte contre l’homophobie”, a indiqué Marie Barsacq sur RTL dimanche matin.
La ministre a choisi de s’exprimer suite aux derniers événements. Le Nantais Mostapha Mohamed a décidé de ne pas jouer l’ultime rencontre de la saison, placée sous le signe de la lutte contre l’homophobie, et ce pour la troisième année consécutive. “C’est une faute professionnelle”, a estimé dimanche Marie Barsacq dans Le Parisien. Ce n’était pas le même comportement de ce genre puisque le Lyonnais Nemanja Matic a joué, lui, mais le Serbe a décidé de cacher avec un bout de strap le logo dédié à la lutte de contre l’homophobie imprimé sur la manche de son maillot.
Les insultes homophobes de plus en plus nombreuses
“Ce n’est plus admissible”, a ajouté Barsacq, à propos des insultes, parfois à caractère homophobe, qui se multiplient dans les stades. “La société a changé, le vocabulaire doit changer”, estime Marie Barsacq. “Il faut sanctionner. Aujourd’hui, il y a vraiment un arsenal de sanctions”.
De nombreuses insultes homophobes ont été recensées cette saison dans les stades. Certaines lors du Classique PSG-OM en mars, à l’encontre d’Adrien Rabiot. Il y a eu aussi des chants antigays lors du match PSG-Strasbourg en octobre et des chants homophobes entendus pendant Le Havre-Reims en novembre.
Samedi soir, lors de la dernière journée de Ligue 1, le Lensois Jonathan Gradit a lâché un “PD”, vraisemblablement à l’encontre d’un Monégasque, dans le tunnel du stade Bollaert lors de la rencontre entre Lens et Monaco.