“Cela m’apporte beaucoup de stress” : chez les antiquaires, la lutte pour ne pas devenir des antiquités

Marianne - News

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Ce petit monde de la commode Empire et de la chaise Louis XVI est en train de disparaître sans faire de bruit. Poussés hors des centres-villes, concurrencés par des sites web où les objets se bradent, les antiquaires n’intéressent guère les politiques et les médias. Pourtant, ils luttent pour perpétuer un certain art de vivre à la française.

À Paris, les antiquaires qui connaissent Marie Utreh la considèrent comme une sentinelle de leur profession. Depuis 2018, contre vents et marées, elle organise le salon des antiquaires de Saint-Sulpice. Avec ses 200 exposants triés sur le volet, ce déballage est le dernier de la capitale et s’y tiendra, cette année encore, du 29 mai au 8 juin. Amoureuse des objets anciens, Marie Utreh raconte comment son salon s’est mué en un engagement pour la transmission du patrimoine : « Cela m’apporte beaucoup de stress. Je dois travailler dans un bar en parallèle pour avoir un revenu, car je dois encore rembourser la dette contractée pendant le Covid, lorsque nous avions été contraints de fermer nos portes. Mais je me bats pour que la profession perdure », martèle-t-elle, de sa voix éraillée.

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