Dans cette série disponible sur la plateforme Max, la comédienne incarne la cheffe d’un clan gitan camarguais plongé dans la violence. Mais lorsqu’elle n’est pas sur les plateaux, de quoi se nourrit, culturellement, l’excellente Céline Sallette ? Chez elle, la réalisatrice du film « Niki » (2024) confie « lire utile » pour préparer ses projets. Et écouter « Don’t Stop Me Now » de Queen pour « avoir la patate ».
Marianne : La bande originale de « Malditos » fait la part belle aux mélodies gitanes. Vous écoutiez ce genre de musique sur le tournage ?
Céline Sallette : Non. J’ai tendance à aller vers des sons liés à mes projets de films ou de documentaires. Pour Niki (biographie de l’artiste Niki de Saint Phalle qu’elle a tournée en 2023, N.D.L.R.), j’avais envie d’intégrer des motifs de trompette, car je trouve que cela donne une tension dramatique. J’ai tapé « trompette » dans Spotify et me suis retrouvée à écouter les bandes originales de Star Wars et Rocky écrites par John Williams et Bill Conti. Ou les albums des trompettistes Eric Aubier et Georges Jouvin. Notamment le morceau Mea Culpa pour ce dernier.