« La production de données, surtout pour le climat et la santé, c’est la matière première de la communauté scientifique ». Cette remarque de l’économiste Michaël Zemmour en marge des manifestations qui se sont tenues en France le 7 mars 2025, dans le cadre du mouvement de soutien aux scientifiques américains « Stand up for science », reflète l’ampleur des dégâts causés par les décisions du président américain. Non seulement parmi les scientifiques américains, mais bien au-delà.
Le licenciement, au début de cette semaine, de Katherin Calvin, scientifique en chef de la NASA, qui occupait ce poste depuis 2022, a fait couler beaucoup d’encre. Notamment au sein de la communauté des sciences du climat, puisqu’elle était par ailleurs coprésidente du groupe 3 du GIEC, qui travaille plus spécifiquement sur l’atténuation du changement climatique. Avant même son licenciement, elle avait été interdite de participation à la dernière session du GIEC qui s’est tenue en Chine fin février, et son équipe de support technique (TSU), dissoute.