Les députés ont approuvé, ce jeudi 13 mars, la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents. Pourquoi cette plateforme chinoise représente-t-elle désormais une cible facile pour les Européens, en comparaison avec les applications américaines ? Qu’a changé l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis ? Fabrice Epelboin, spécialiste des médias sociaux, a répondu aux questions de « Marianne ».
Après l’assignation en justice de TikTok par quatre familles françaises, précédée d’un recours collectif lancé en novembre devant le tribunal judiciaire de Créteil, les députés ont choisi de monter au créneau. Ce jeudi 13 mars, les élus ont approuvé la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de cette plateforme chinoise sur les enfants et adolescents.
Ladite commission d’enquête peut durer jusqu’à six mois, et devra notamment déterminer « si l’application encourage ou non le passage à l’acte suicidaire et d’automutilation », ou si elle amplifie « la mise à disposition des contenus hypersexualisés », qui « favoriseraient le développement de troubles », dixit Laure Miller, députée Ensemble pour la République (EPR) et rapporteuse de la proposition de résolution transpartisane qui a mené à la création de cette commission.