Le porte-parole de Sergio Conceiçao a mis le feu à l’AC Milan cette semaine en envoyant aux suiveurs du club lombards de lourdes critiques au nom du technicien portugais. Face à la presse ce vendredi, l’entraîneur a nié en bloc cette charge contre le club et a dézingué son désormais ex-collaborateur.
Pas au mieux en Serie A avec trois défaites consécutives, Sergio Conceiçao s’est retrouvé au cœur d’une étrange affaire depuis jeudi. En cause, le craquage d’un porte-parole de l’entraîneur portugais auprès des suiveurs de l’AC Milan. Dans la soirée, Francisco Empis a ainsi envoyé plusieurs messages aux journalistes en y relayant dedans de violentes charges de Sergio Conceiçao contre le club, certains joueurs et même contre le propriétaire rossonero Gerry Cardinale.
À en croire les déclarations transmises par Francisco Empis, l’ancien entraîneur de Gazzetta dello Sport. “Pour l’erreur commise et l’atteinte causée à sa réputation, je démissionne immédiatement de mon poste auprès de l’entraîneur.”
“De la malveillance ou parce qu’il était payé par quelqu’un”
Faute avouée à moitié pardonnée, promet la maxime populaire. Et si l’affaire semblait close, Sergio Conceiçao a quand même choisi de s’expliquer en ouverture de sa conférence de presse à la veille du déplacement sur le terrain de Lecce. Et visiblement, le coach milanais est plutôt adepte du proverbe “œil pour œil, dent pour dent” tant il a fracassé son ancien proche.
“Je suis désolé pour cette situation. Je n’ai pas compris ce qu’a fait mon ancien collaborateur”, a lâché le coach lusitanien selon les mots relayés par la Gazzetta. “Je ne sais pas si c’était par malveillance ou parce qu’il était payé par quelqu’un.”
Avant d’expliquer comment il a découvert le pot aux roses: “J’ai été informé de ce qui s’est passé par un journaliste et je n’y ai pas cru. Je suis désolé pour ceux qui travaillent à Milan. J’ai été ici toute la semaine, tous les jours, avec l’équipe et la direction, parlant avec les joueurs, pour parler et travailler. Et puis certaines choses fausses sont sorties, grâce à ce monsieur là-bas. Il en répondra devant la justice.”