L’ouverture à la concurrence des bus en petite couronne parisienne a fait un vainqueur inattendu il y a quelques jours : le milanais ATM, entreprise publique détenue par la commune italienne. Après avoir échoué à gagner l’exploitation des lignes 16, 17 et 18 du Grand Paris Express, l’opérateur de transports transalpin aux 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires et aux 11.000 collaborateurs a remporté dix-huit lignes de bus dans les Hauts-de-Seine. À partir de mars 2026 et pour une durée de cinq ans, il remplacera la RATP, qui perd son monopole historique.
Sac à dos social « incomplet »…
Depuis le projet de loi d’orientation des mobilités de 2018 portée par Élisabeth Borne, alors ministre des Transports, et la proposition de loi d’origine sénatoriale relative à l’ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien de la RATP de 2023, c’est en effet l’autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités (IDFM) qui définit l’offre de transports, achète le matériel roulant, en devient le propriétaire et contrôle l’offre de transport réalisée par les opérateurs.