Dans sa nouvelle fiction mélancolique, l’Italien Paolo Sorrentino rend hommage à Naples, sa ville natale, et filme une héroïne à la beauté ensorcelante et à la tristesse inconsolable portant le même patronyme que la sirène de la mythologie grecque : Parthenope.
La demi-mesure et la quête du « bon goût » n’ont jamais été ses marques de fabrique. Avec son style baroque et sa passion pour les divagations esthétiques, l’Italien Paolo Sorrentino, par le passé, a portraitisé au vitriol les politiques corrompus de son pays – on pense à Andreotti dans Il Divo (2008), à Berlusconi dans Silvio et les autres (2018) – et signé des comédies corrosives sur le genre humain, dont deux films incarnés par son acteur fétiche : Toni Servillo. Il a aussi été le réalisateur et « showrunner » de séries télé marquantes, notamment « The New Pope ».