“Dans une bourgade paisible de France” : journal d’un écrivain russe sous l’Occupation allemande

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Les éditions Verdier traduisent pour la première fois en français « Dans une bourgade paisible de France » de l’écrivain russe Mikhaïl Ossorguine (1878-1942). Exilé en France, il a dû fuir Paris au moment de l’Occupation et a trouvé refuge à Chabris, village situé au niveau de la ligne de démarcation. En s’inspirant de Tolstoï et de Cervantès, il a mené depuis son nouveau fief une sorte de résistance spirituelle.

Mikhaïl Ossorguine a subi toutes les persécutions possibles de son temps. Après avoir participé à la révolution de 1905, il avait été contraint de s’exiler en Italie pour échapper à la police tsariste. Revenu en Russie après dix ans, en 1922, il en avait été expulsé par les bolcheviks, bien qu’il se soit montré enthousiaste à l’annonce de la révolution de 1917. Réfugié cette fois à Paris, il fut contraint, dès le début de l’Occupation allemande en 1940, de fuir la capitale sous la pression des nazis qui n’acceptaient pas ses opinions politiques… Voilà donc comment cet homme s’est retrouvé avec son épouse à Chabris, un paisible village situé dans le département de l’Indre au niveau de la ligne de démarcation.

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