Triomphalement élu à la tête de LR, le ministre de l’Intérieur se prend à rêver de l’Élysée. Mais les embûches sont encore nombreuses sur la route qui mène à l’Olympe de la politique française…
« L’invité surprise », « Objectif 2027 »… Les unes de la presse de droite, en pâmoison, ne trompent pas : un nouveau fauve vient de faire son entrée dans la cage aux lions de la présidentielle. Voici venir Bruno Retailleau, pas le plus féroce, pas le plus intimidant, mais qui vient tout de même d’écraser Laurent Wauquiez dans la course à la présidence du parti Les Républicains (LR) avec 75 % des voix. Illustre inconnu pour le grand public il y a encore quelques mois, longtemps resté à l’ombre des dorures du Palais du Luxembourg, le Vendéen trône depuis sa nomination Place Beauvau, à l’automne 2024, aux premières places des baromètres d’appréciation.
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Ministre populaire d’un gouvernement très impopulaire, voilà cet homme de 64 ans, discret et courtois, placé face à un nouveau défi, qu’il n’imaginait sans doute pas lui échoir un jour : relever une droite française tombée à terre et conquérir l’Élysée. Mais la route est encore longue, et les challenges qui se présentent à Bruno Retailleau prendraient presque des allures de travaux d’Hercule…