Dans un entretien fleuve accordé à L’Équipe, le défenseur français de l’Inter a évoqué la finale de la Ligue des champions et son futur adversaire, le Paris Saint-Germain, dont il se méfie beaucoup.
Il était dans les tribunes de l’Emirates pour faire du repérage, jauger ce PSG dont il pressentait alors qu’il serait son adversaire en finale de la Ligue des champions. Et c’est bien Paris qui mettra l’Inter au défi samedi (21h), à Munich, un stade qu’il a l’avantage de bien connaître, lui, l’ancien défenseur du Bayern Munich. Benjamin Pavard pourrait être acteur de cette finale, ce qu’il n’avait pas été contre Paris, déjà, à l’été 2020.
Le destin a voulu que le PSG se retrouve à nouveau sur sa route. Mais ce PSG de Luis Enrique n’est plus tout à fait la même équipe qu’il y a six mois, et ne partage pas grand-chose non plus avec ses devancières. Moins clinquante sans les stars qui ont fait sa renommée mais plus collective.
“Paris est vraiment une grande équipe qui le montre depuis plusieurs années. Mais je trouve que le PSG est encore plus constant cette saison, observe Benjamin Pavard auprès du quotidien L’Equipe. Ce groupe est très homogène, avec un super coach, l’un des meilleurs du monde pour moi. Son équipe joue très bien, c’est un plaisir à regarder.”
“Ousmane fait une saison extraordinaire”
Très proche de Lucas Hernandez (“on est des frères dans la vie”) et des joueurs de l’équipe de France qui évoluent sous le maillot du club de la capitale, Benjamin Pavard connaît par coeur les atouts majeurs de ce PSG qui brille par l’alchimie qui se dégage de son groupe, en complète harmonie avec les exigences et les préceptes de son entraîneur.
“Paris a de super éléments à tous les postes. Jusqu’au gardien (Gianluigi Donnarumma), qui a été très critiqué, mais qui a été déterminant souligne Pavard. Contre Arsenal, il fait deux arrêts au bout de cinq minutes. A 0-1, ce n’était pas le même match. Il faut faire attention à tout le monde. Ousmane fait une saison extraordinaire mais ce n’est pas surprenant. Il met simplement plus de buts. C’était une question de confiance pour lui.”