Cela s’appelle l’état de grâce. Si le Los Angeles Football Club dispute, demain à Atlanta (Géorgie), son premier match du Mondial des clubs face à Chelsea, c’est à Denis Bouanga qu’il le doit. Le 31 mai, l’international gabonais a réécrit à lui seul le scénario du barrage contre les Mexicains du Club América : passeur décisif à la 89e minute puis buteur en fin de prolongation.
Une réminiscence de son premier match outre-Atlantique, où il avait marqué dans le temps additionnel. « J’avais la rage en moi », a réagi l’attaquant de 30 ans, fier d’avoir placé Los Angeles « sur le devant de la scène mondiale ». Un constat pas tout à fait exact mais débordant d’enthousiasme.
Qui eût cru que Los Angeles vivrait une de ses plus belles heures du soccer grâce à l’ancien de Lorient et de Saint-Étienne - où Claude Puel le tenait en haute estime ? D’abord parce que son club compte deux champions du monde dans ses rangs, Hugo Lloris et Olivier Giroud.