Depuis une semaine, la cité éternelle est en effervescence. Après la mort du pape François, le monde s’apprête à l’accompagner pour son dernier voyage. Samedi matin, il y aura la grand-messe en présence de 130 délégations étrangères. Puis le cortège défilera dans les rues de la capitale puisque François a voulu être inhumé en la basilique Sainte-Marie-Majeure à l’inverse de ses prédécesseurs qui sont enterrés à Saint-Pierre de Rome.
Depuis trois jours, Rome est en état de siège. Tout le périmètre situé autour du Vatican est interdit à la circulation. Des tireurs d’élite sont placés sur les toits et des soldats armés jusqu’aux dents et équipés de brouilleurs de drones contrôlent la place Saint-Pierre. Pour pouvoir dire adieu au pape François dont la dépouille est exposée depuis mercredi matin dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, les fidèles mais aussi les touristes de passage à Rome, sont fouillés par des policiers et des carabiniers qui contrôlent l’accès à la place.
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Selon la préfecture, ce sont plus de 150 000 personnes qui ont attendu pendant des heures avant de pouvoir rentrer dans la plus grande église du monde, et rendre un dernier hommage au pape des pauvres comme l’ont rebaptisé la plupart des Romains. Certains ont pris la dépouille du pape en photographie, avant de la poser sur les réseaux sociaux. Mais face à la vague d’indignation suscitée par ce rite macabre, des policiers en civil du Vatican ont été déployés à l’intérieur de la Basilique et tout à côté du cercueil ouvert, pour interdire les photographies.