Ce vendredi soir, TF1 retransmet le concert de la troupe des Enfoirés enregistré courant janvier à l’Arena de Montpellier. Un spectacle dont l’argent récolté doit servir au financement des Restos du cœur, l’association créée en 1985 par Coluche. Si le nom de l’humoriste est resté étroitement lié à cette association reconnue d’utilité publique, il est aussi attaché à une loi — la loi Coluche (20 octobre 1988) — qui offre une réduction d’impôt (CGI, art. 200) pour un versement effectué à un organisme œuvrant en faveur des plus démunis. Et bonne nouvelle en ce début d’année : le spectre des associations éligibles au dispositif Coluche s’élargit.
Promulguée le 14 février après un parcours chaotique au Parlement, la loi de finances pour 2025 permet aux « organismes d’intérêt général qui, à titre principal et gratuitement, accompagnent les victimes de violence domestique (…) ou contribuent à favoriser leur relogement » de bénéficier du mécanisme fiscal. « Élargir le dispositif Coluche, c’est permettre de renforcer le soutien aux associations qui protègent et accompagnent les femmes victimes de violence. C’est toute la société qui doit se mobiliser dans ce combat. C’est un excellent signal », réagit auprès de La Tribune le cabinet de la ministre Aurore Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.