Du “Richard III” de Shakespeare à Donald Trump, le triste sort des dirigeants qui se gargarisent de leurs exactions

Marianne - News

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Dans les années 90 jusqu’à l’ère Hollande – surnommé alors Flanby – la politique semblait enveloppée de ouate : feutrée, consensuelle, presque molle. Aujourd’hui, le ton a radicalement changé. Il est devenu courant de voir des figures politiques adopter des postures de “durs”, voire de méchants : entre les populistes à la rhétorique belliqueuse et un Bruno Retailleau posant récemment aux côtés de molosses. Mais ce n’est pas nouveau ; en témoigne le théâtre de Shakespeare, et notamment, un certain Richard III.

Sourcils broussailleux et froncés, mine patibulaire, air renfrogné : le nouveau portrait officiel de Donald Trump fera date dans l’histoire états-unienne. Il n’est d’ailleurs pas sans rappeler son fameux mugshot, la photo d’identité judiciaire prise lors de son passage éclair par la prison de Fulton, à Atlanta (Géorgie), en août 2023. Un cliché que Trump, sitôt libéré, partagea sur X avec ce commentaire provocateur : « Ne vous rendez jamais. »

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