Certains pans de l’industrie française vont-ils avoir des accents chinois dans un futur proche ? Ces derniers jours, trois industries françaises emblématiques ont été acquises par des industriels ou investisseurs chinois. Tout d’abord, le site d’industrie chimique Vencorex, repris partiellement à la barre du tribunal de commerce de Lyon par Wanhua. Peu de temps après, le sous-traitant automobile GMD, surendetté mais fort d’une quinzaine d’usines et doté de 5 000 collaborateurs en Europe, a été sauvé par la société chinoise DSBJ.
Dernièrement, c’est Safra, le fabricant de bus à hydrogène et spécialiste de la rénovation lourde de véhicules de transport de personnes, qui a été récupéré à la barre du tribunal de commerce d’Albi par le Chinois Wanrun. Faut-il alors craindre une razzia chinoise sur les entreprises industrielles françaises ?