Le 16 février 2005, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, présentait un plan gouvernemental visant à structurer le secteur des services à la personne. Un pan de l’économie pourvoyeur d’emplois non délocalisables.
À l’époque, le poids lourd du gouvernement Raffarin identifiait trois freins principaux au développement du secteur : un accès aux services à la personne « encore perçu comme trop coûteux et trop complexe par nos concitoyens » ; « des conditions d’exercice des métiers (…) insuffisamment attractives et des filières de formation (…) peu développées » et « la très grande lourdeur des procédures d’agrément ».
Ce plan débouchera, le 26 juillet 2005, sur la loi Borloo donnant naissance au chèque emploi-service universel (Cesu), un nouvel outil de paiement simplifié pour rémunérer les salariés à domicile.