https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/05/15/eclatsdesciences-86-1.png
Les mésanges charbonnières des villes diffèrent de leurs cousines des forêts en tout point. Elles sont plus petites et plus ternes, pondent moins d’œufs et plus tôt, sont plus agressives et plus manœuvrantes avec des ailes plus courtes proportionnellement à leur taille, elles ont un rythme respiratoire plus élevé… La rapidité de ces adaptations intrigue les chercheurs et chercheuses, puisqu’elle diverge de la vision classique d’une évolution darwinienne lente, le temps que les changements génétiques se stabilisent.