À quand l’heure H de l’hydrolien ? C’est la question qui taraude en ce moment les défenseurs de cette technologie qui consiste à exploiter l’énergie « régulière et prévisible » des courants marins en immergeant des turbines à quelques dizaines de mètres sous la surface. Les intéressés, en tête desquels le Syndicat des énergies renouvelables, ont beau faire le siège de Matignon et de Bercy, ils restent sur leurs gardes à l’approche de la publication de la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Laquelle devrait être dévoilée dans les tout prochains jours.
Leur crainte ? Que le gouvernement maintienne, au même niveau, l’objectif de production de 250 MW qui était consenti à l’hydrolien dans la première version de la PPE. Un seuil qu’ils jugent trop bas pour déclencher les investissements nécessaires à l’industrialisation de cette branche émergente des énergies marines.