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« L’attente est une souffrance supplémentaire », souffle Sylvie Arcos au bout du fil. Tout comme le fait de remuer son histoire une nouvelle fois. « Mais je me dis que le combat qu’on mène depuis des années s’approche enfin d’une reconnaissance publique, alors je tiens. » À 58 ans, Sylvie Arcos fait partie de celles et ceux qu’on appelle les « enfants de la Creuse », en référence aux 2 015 enfants et adolescent·es réunionnais·es déplacé·es de force dans 83 départements de l’Hexagone entre 1962 et 1984, dont une grande partie atterrira à Guéret, préfecture du département de la Creuse.