La crise s’accentue à Montpellier après un énième revers (le dixième de suite), ce dimanche, contre Angers (2-0). De quoi faire sortir de ses gonds le président du MHSC, Laurent Nicollin, qui s’est empressé de dézinguer ses joueurs en interview d’après match. Des propos qui ont fait réagir un Jordan Ferri vexé.
Montpellier continue sa descente aux enfers. Une dixième défaite de suite sur la pelouse du SCO d’Angers (2-0) – qui s’en sort bien mieux dans son opération maintien – et la lanterne rouge de Ligue 1 s’enfonce dans un marasme toujours plus inquiétant malgré
Interrogé sur les fins de contrat importantes qui attendent le club cet été et l’été prochain, mais surtout sur des potentiels garanties qui auraient été données par certains joueurs pour rester malgré la descente en Ligue 2, Laurent Nicollin s’est montré extrêmement cash dans sa réponse.
“Si des joueurs m’ont donné leur parole pour continuer en seconde division ? Vous savez la parole d’un footballeur… Faut pas la chercher. Il y en a leur histoire est finie avec le club. On va plutôt repartir sur des bases saines, avec des gens sains, et pas des gens qui sont juste là pour leur gueule !”
“Il a dit ça ? J’ai même plus envie de parler”
Mais à qui fait exactement référence Laurent Nicollin ? “C’est à vous les journalistes de le savoir. J’ai pas à vous le dire. Si vous n’êtes pas bon c’est pas ma faute. Les gens qui sont concernés comprendront, eux”, a ponctué le président de Montpellier sur le plateau de DAZN avant de quitter la pelouse. Une esquive loin d’être suffisante pour Jordan Ferri qui n’a pas hesité à réagir aux propos de son dirigeant.
“Il a dit ça ? Ok. Si notre président dit ça, je n’ai même plus envie de parler”, a ragé Jordan Ferri avant de quitter de force l’interview en direct de DAZN.
D’abord choqué par l’attaque de Nicollin, le milieu de terrain n’a pas pu s’empêcher de prendre la défense de son vestiaire. “Je pense qu’il est touché par la situation… Peut-être qu’il pense à tort que certains s’en foutent. Aujourd’hui, on a montré que ce n’était pas le cas, on a montré de bonnes choses Mais on encaisse deux buts sur leurs deux seules occasions. Et le football de haut niveau, c’est être efficace dans les deux surfaces”, s’est ainsi défendu le joueur, visiblement touché, au micro de DAZN avant de couper court à l’interview.
Confiance brisée, instances désunies… Montpellier s’enfonce un peu plus dans la crise alors qu’il faudra tout de même remobiliser le groupe pour un déplacement difficile à Marseille samedi prochain.