Rayan Cherki a parfaitement négocié sa première sélection avec l’équipe de France en étant dans tous les bons coups lors de la folle remontée des Bleus en fin de match contre l’Espagne, jeudi soir en demi-finale de Ligue des nations (défaite 5-4). Après la rencontre, le milieu offensif de l’OL s’est dit fier du visage affiché par son équipe.
Son baptême du feu s’est soldé par une défaite et une élimination en demi-finale de Ligue des nations. Mais la grande première de Rayan Cherki sous le maillot bleu restera une réussite sur le plan individuel. Entré en jeu à la 63e minute à la place de Michael Olise, lorsque le score était de 5-1 en faveur de la Roja, le Lyonnais a été l’un des détonateurs de la folle remontée tricolore.
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Cherki a d’abord inscrit le but du 5-2 sur une somptueuse demi-volée à l’entrée de la surface (79e). Il a ensuite été à l’origine du centre qui a poussé Vivian à marquer contre son camp (5-3, 83e) avant de délivrer une passe décisive pour Randal Kolo Muani dans le temps additionnel (5-4, 90+3).
“On n’a pas à rougir car on a eu beaucoup d’occasions”
“Je ne suis pas quelqu’un qui appréhende les matchs, je les prends comme ils viennent”, a confié le principal intéressé au micro de TF1 après la rencontre. “Je savais que quand j’allais rentrer, il y allait avoir beaucoup d’espaces. Je suis rentré pour donner des bons ballons à mes partenaires. Sur le plan individuel, on s’en fout un peu (de sa très bonne entrée)”, a-t-il toutefois tempéré. “On est déçus de ce qu’il s’est passé ce soir.”
Malgré la déception, Cherki reste fier du visage affiché par son équipe. À l’image de Didier Deschamps, qui pense que les Bleus ont été “supérieurs dans le jeu”, le Lyonnais estime qu’il n’y a pas tout à jeter.
“Je ne pense que l’on n’a pas démérité totalement”, a-t-il poursuivi sur TF1. “Ils ont été meilleurs que nous dans leurs temps forts. Ils ont mis beaucoup de but quand il fallait. Quand on voit les stats, c’est l’un des meilleurs matchs de l’équipe de France. En tout cas, c’est ce qu’on a remarqué tous ensemble dans le vestiaire. On aurait dû plus appuyer quand on a eu nos temps forts. (…) On savait que les Espagnols avaient des forces offensives très bonnes. On n’a pas à rougir car on a eu beaucoup d’occasions. Ils ont mis les buts qu’il fallait. Le troisième but nous a fait mal. Ils ont réalisé ce qu’on aurait dû faire, c’est-à-dire mettre des pions dans nos temps forts”, a conclu Cherki.