Intimidation, espionnage, et même, enlèvements… Plusieurs opposants au régime d’Abdelmadjid Tebboune lui imputent des actions particulièrement inquiétantes sur le sol français et européen. La traque des dissidents semble ne plus connaître de frontières.
L’un des traits caractéristiques d’un régime autoritaire : espionner ses opposants à l’étranger. C’est l’activité à laquelle se serait livrée l’Algérie sur le sol français par le biais d’un « honorable correspondant », selon le vocabulaire en vigueur au sein des services de renseignement français.
Un fonctionnaire franco-algérien officiant au ministère de l’Économie, aidé par une assistante sociale de 46 ans, mère de famille, travaillant au sein de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) chargée des demandes d’asile, est suspecté par la DGSI d’avoir transmis des informations sensibles à l’Algérie, ainsi que l’a révélé le Parisien le 12 mars.
À LIRE AUSSI : En dépit des tensions entre Paris et Alger, le gouvernement français cherche (encore) sa boussole