Alors que des projets de réformes pour révolutionner le football professionnel français ont été proposés ce lundi par Philippe Diallo, le président de la FFF, d’autres idées auraient été avancées en coulisses. Dont celle, selon L’Equipe, de playoffs pour la Ligue 1, comme en D1 féminine.
Le football français se prépare à un grand bouleversement. Ce lundi, Philippe Diallo a proposé “un projet de rupture” avec le remplacement de la Ligue de football professionnel (LFP) par une “société de clubs” afin de réformer un secteur professionnel en crise. La FFF souhaite reprendre la main pour relancer la machine. Trois groupes de travail planchent sur plusieurs réformes, notamment pour rendre la Ligue 1 plus attractive.
Selon L’Équipe, l’idée de créer des playoffs pour pimenter un championnat qui manque cruellement de suspense aurait été évoquée. Si Diallo n’a absolument pas communiqué sur ce sujet lundi en public, ce système n’est en tout cas pas inconnu dans le foot français, puisque l’Arkema Première Ligue l’a instauré la saison dernière pour relancer l’intérêt d’un championnat outrageusement dominé par les féminines de l’OL (17 titres sur les 18 dernières années). Une révolution par vraiment au goût des principales intéressées. À l’issue de la saison régulière, les quatre meilleures équipes s’affronteraient dans un mini-tournoi à élimination directe avec demi-finales et finale pour désigner le champion.
Le chemin est long avant la révolution
Plus généralement, si le projet de rupture global est mis en œuvre, il prévoit aussi de donner à la Fédération un droit de veto sur les questions d’intérêt général, comme le changement de format des compétitions ou le nombre de montées et de descentes entre divisions. Cette réforme, qui s’inspirerait du modèle anglais, enterrerait la Ligue d’aujourd’hui. Vincent Labrune, son président réélu en septembre jusqu’en 2028, s’est pourtant montré “très favorable à une évolution vers un modèle proche de celui de la Premier League, qui a largement démontré son efficacité”.
Image dégradée, baisse drastique des droits TV, incertitude pour la diffusion de la Ligue 1 la saison prochaine, piratage, déficit des clubs estimé entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros par la DNCG: il y a urgence à agir.