Connue pour ses positions antinucléaires, la députée écologiste Dominique Voynet vient d’être nommée au sein du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN). Alors même que la filière française a besoin de stabilité et de visibilité pour se relancer, cette ancienne ministre, revendiquant fièrement d’avoir saboté le nucléaire français, retrouve une tribune depuis laquelle elle pourra à nouveau contredire le consensus scientifique… avec la fausse légitimité conférée par son titre.
Il y a la capacité de nuisance réelle, et le symbole. La nomination, sur proposition de son groupe à l’Assemblée nationale, de l’écologiste Dominique Voynet parmi les membres du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire ne devrait pas menacer la filière française.