L’entraineur portugais José Mourinho a encore fait le spectacle en conférence de presse avec son sarcasme légendaire. L’ancien coach du Real Madrid s’est amusé d’une question qui portait sur ses compositions d’équipe.
Le “Special One” a encore frappé. Le technicien portugais, qui entraine Fenerbahçe depuis le 1er juillet 2024, a répondu, avec beaucoup de sarcasme, a une question posée en conférence de presse sur ses compositions d’équipe.
“J’ai 25 pièces, je les jette en l’air. Les joueurs qui restent sur la table jouent et ceux qui tombent par terre vont sur le banc. Pendant la semaine, je prends du plaisir, je vais en boite de nuit et quand il faut choisir l’équipe, je lance les pièces, c’est simple”, a répondu, sans equisser le moindre sourire, José Mourinho alors que la question portait sur ses changements réguliers de onze de départ.
Un passage remarqué en Turquie
Depuis son arrivée sur le banc du Fener, le “Special One” fait parler de lui comme dans chaque pays par lequel il est passé. L’expérimenté entraineur de 62 ans avait été accueilli en sauveur à Istanbul. Les investissements massifs accompagnant l’arrivée du “Mou” laissaient penser à une réussite totale mais les résultats décevants et les dérapages du Portugais ont vite pris le dessus.
Le titre de champion de Turquie est, encore, sur le point d’échapper aux joueurs du Fenerbahçe au profit de l’ennemi juré, Galatasaray, prolongeant encore un peu plus la malédiction du Fener qui court après son premier titre de champion depuis 11 ans. A celà s’ajoute la déception de la Ligue Europa où le club turc s’est arrêté en huitièmes de finale face aux Rangers (3-4 au cumulé) et celle en Coupe de Turquie avec une élimination dès les quarts de finale face, là encore, à Galatasaray (1-2).
C’est, par ailleurs, dans cette rencontre que “Mou” a, peut-être, franchi la ligne rouge. A la fin d’une rencontre très tendue, le Portugais a pincé le nez de son homologue Okan Buruk. La fédération turque avait finalement suspendu pour trois matchs de Coupe José Mourinho quelques mois après une première suspension de quatre matchs suite à des accusations de racisme. L’aventure en Turquie tourne un peu au vinaigre pour le Portugais qui n’a visiblement pas perdu son sens de l’humour pour autant.