La Commission européenne a dévoilé ce mardi son plan pour mettre définitivement un terme aux importations de gaz russe d’ici fin 2027. Ce sevrage, dont le calendrier a été choisi avec attention, devrait avoir peu de conséquences sur le prix de la molécule alors qu’il y a quelques années encore les risques économiques et de sécurité d’approvisionnement apparaissaient immenses.
Et pour cause, le 24 février 2022, l’invasion de l’Ukraine révélait l’ampleur de la dépendance de l’Union européenne au gaz russe. De quoi accentuer la crise énergétique, amorcée fin 2021, et provoquer une flambée des prix sans précédent. Trois mois plus tard, Bruxelles dégainait alors un plan baptisé RepowerEU. Objectif : sevrer l’Union européenne des combustibles fossiles russes, et plus particulièrement de son gaz d’ici à 2027. Ce vaste programme reposait sur trois grands axes : économiser l’énergie via des actions d’efficacité et de sobriété énergétique, diversifier l’approvisionnement et accélérer dans les énergies renouvelables.