Auteur de ses premières minutes sous le maillot de l’équipe de France A, Rayan Cherki a profité de sa demi-heure sur le terrain face à l’Espagne (défaite 4-5) pour démontrer pourquoi Didier Deschamps lui avait fait confiance lors de ce rassemblement.
C’est ce qu’on appelle soigner son entrée. Convoqué pour la première fois en équipe de France A, Rayan Cherki n’a pas tardé à se mettre en lumière sous le maillot des Bleus, jeudi pour sa grande première. Malgré la folle élimination contre l’Espagne (4-5), le probable futur ex-Lyonnais a réalisé une entrée fracassante.
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Lancé à l’heure de jeu alors que le score était de 1-4, Cherki a bien failli permettre un retournement de situation totalement dingue des Bleus. Avec le numéro 25 sur le dos, il a d’abord illuminé la soirée d’un enchaînement contrôle-volée absolument délicieux (79e) sur une assist record de Kylian Mbappé.
Délivrant quelques passes précises et inspirées, Cherki a été une nouvelle fois décisif sur le dernier but de Randal Kolo Muani (90e+3). Il avait également été à l’avant-dernière passe sur le CSC de Daniel Vivian (84e).
“Je ne suis pas quelqu’un qui appréhende les matchs”
“Il a ses qualités de créativité, il met un super but. Il est là pour ça”, a salué son sélectionneur sur TF1. “Il y a beaucoup de joueurs offensifs intéressants mais ils ne pourront pas tous jouer ensemble. Quand il y a la possibilité de faire des différences en venant du banc, c’est intéressant.”
Attendu par beaucoup de suiveurs tricolores, le créatif a gagné des points en Bleus face à la meilleure équipe d’Europe actuellement. “Je ne suis pas quelqu’un qui appréhende les matchs. Je savais que quand j’allais rentrer, il y allait avoir beaucoup d’espaces”, a-t-il analysé après la rencontre. “Je suis rentré pour donner des bons ballons à mes partenaires. Sur le plan individuel, on s’en fout un peu (de sa très bonne entrée).”
Depuis Marvin Martin (6 juin 2011 contre l’Ukraine) et Louis Saha (18 février 2004 contre la Belgique), Rayan Cherki est le troisième joueur à marquer et délivrer une passe décisive lors de sa première sélection avec l’équipe de France au XXIe siècle.