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Liberté d’expression
Par Marianne avec AFP
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Ce samedi 26 avril, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’est joint avec sa famille aux fidèles à Rome pour participer aux funérailles du pape François, a indiqué son épouse Stella sur le réseau social X. « Maintenant que Julian est libre, nous sommes tous venus à Rome pour exprimer la gratitude de notre famille pour le soutien du pape pendant la persécution de Julian », a déclaré sa femme Stella.
Des nouvelles du fondateur de WikiLeaks. Julian Assange s’est joint ce samedi 26 avril avec sa famille aux fidèles à Rome pour participer aux funérailles du pape François, a indiqué son épouse Stella sur le réseau social X. « Maintenant que Julian est libre, nous sommes tous venus à Rome pour exprimer la gratitude de notre famille pour le soutien du pape pendant la persécution de Julian », a déclaré Stella Assange, sur le compte de WikiLeaks sur X, en postant également une photo de leur famille dans la capitale italienne.
Julian Assange a été libéré en 2024 après des années d’incarcération pour avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels du gouvernement américain. Il a passé la plupart des 14 années précédentes soit terré dans l’ambassade de l’Équateur à Londres pour éviter d’être arrêté, soit enfermé à la prison de Belmarsh, dans la capitale britannique.
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« Nos enfants et moi-même avons eu l’honneur de rencontrer le pape François en juin 2023 pour discuter de la manière de libérer Julian de la prison de Belmarsh », a ajouté Stella Assange, qui a épousé le fondateur de WikiLeaks alors qu’il était en détention à Londres. Et d’assurer : « François a écrit à Julian en prison et lui a même proposé de lui accorder l’asile au Vatican. » La famille Assange s’est mêlée à la foule en haut de la Via della Conciliazione, la grande avenue qui mène à la place Saint-Pierre.
L’affaire Assange reste très discutée. Julian Assange a publié à partir de 2010 sur WikiLeaks des centaines de milliers de documents classifiés concernant les activités militaires et diplomatiques des États-Unis, ainsi que des récits d’exécutions extrajudiciaires et de collecte de renseignements contre les alliés de Washington.
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Après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain, épilogue d’une longue saga judiciaire, il a été condamné à une peine de prison déjà purgée et a été libéré. Les soutiens de Julian Assange le considèrent comme un champion de la liberté d’expression et affirment qu’il a été persécuté par les autorités et injustement emprisonné. Ses détracteurs en revanche le considèrent comme un blogueur imprudent dont la publication non censurée de documents ultrasensibles a mis des vies en danger et compromis la sécurité des États-Unis.
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne