Si les données sont à l’heure actuelle insuffisantes pour conclure à l’existence d’effets sanitaires de la 5G, on ne peut pas en dire autant de l’impact environnemental à terme, analyse notre chroniqueur, Frédéric Denhez.
La 5G, c’est la fibre optique par les ondes : une vidéo en quelques secondes au lieu d’une dizaine, un jeu qui ne bugue plus jamais et des visioconférences à 1 500 images figées sur son téléphone. La 5G, c’est le bonheur. Il y a pourtant des peine-à-jouir qui estiment que non, la 5G n’est pas le cinquième point G de l’orgasme numérique. Au contraire, selon eux, la 5G provoquerait palpitations, perte de mémoire, fausses couches, retard cognitif, diabète, obésité, en attendant évidemment le cancer. C’est très exagéré. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en 2021, les données sont, à l’heure actuelle, insuffisantes pour conclure à l’existence d’effets sanitaires. La future bande de fréquence 26 GHz suscite le plus d’interrogations.