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Grosse fête post-sacre en Ligue des champions, Final 4 de Ligue des nations… comment gérer les états physiques des joueurs du PSG?

juin 2, 2025
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Grosse fête post-sacre en Ligue des champions, Final 4 de Ligue des nations… comment gérer les états physiques des joueurs du PSG?
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Après un week-end de fête consécutif au premier titre en Ligue des champions du PSG, les internationaux français du club parisien doivent rapidement enchaîner avec l’équipe de France pour le Final 4 de Ligue des nations. De quoi susciter des interrogations sur l’état physique et mental des joueurs.

“Lundi, Didier va nous retrouver bizarre. Didier va nous revoir… mais en chaises roulantes!”. Si le ton employé par Ousmane Dembélé peut sembler léger quelques minutes après le sacre du PSG en Ligue des champions, l’état physique et mental des nouveaux champions d’Europe sera au cœur des débats dans les prochaines heures. A commencer par les internationaux français (Lucas Hernandez, Warren Zaïre-Emery, Bradley Barcola, Désiré Doué et Ousmane Dembélé), attendus ce lundi soir à Clairefontaine. Avec une question: dans quel état seront-ils?

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De Munich au Parc des Princes, en passant par la parade sur les Champs-Elysées, les Parisiens ont enchaîné 24 heures de célébration intenses, rythmées par beaucoup de danses, de joie… et peu de sommeil. Le manque de sommeil se traduit généralement par un risque accru de blessure. “Le sommeil et la nutrition sont les deux éléments les plus importants pour la récupération”, confie Nicolas Dyon, préparateur physique du Borussia Mönchengladbach. “Personnellement je préfère gagner la Ligue des champions et avoir un peu moins de sommeil.”

Je vois mal le staff parisien dire à Dembélé et Doué: ‘Il faudrait aller se coucher parce que vous avez un match de Ligue des nations’. C’est juste impossible.

Ce rythme infernal interroge forcément, alors que la saison a été longue (58 matchs) mais qu’elle n’est pas terminée, puisque l’équipe de France affronte l’Espagne dès jeudi 5 juin (20h45) en demi-finale de la Ligue des nations. Un laps de temps assez court pour préparer une nouvelle échéance importante, cette fois-ci avec la sélection. “La grande difficulté dans ce genre de choses, ça serait de décompresser. Aujourd’hui, ceux qui sont encore en compétition avec l’équipe de France sont conscients qu’il est nécessaire de tenir encore pour obtenir un résultat”, assure Denis Troch, ancien entraîneur passé par Laval ou l’ESTAC.

Éviter la blessure

“Il y a une continuité nécessaire dans l’approche mentale. S’ils avaient perdu la finale, ils seraient dans un triste état, pire que celui de gagner. Tout est positif, en sachant que c’est le lot de tous les champions d’accumuler, d’enchaîner les compétitions et les matchs de très haut niveau. Quel que soit le résultat, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, ils savaient que derrière, il y avait l’équipe de France. Le résultat de cette victoire en Ligue des champions ne peut que bonifier leur comportement et leur possibilité d’atteindre un grand objectif avec l’équipe de France.”

Être bien dans sa tête aide aussi à oublier la cadence infernale menée depuis des mois. Pourtant, la prudence doit être de mise selon Nicolas Dyon. “Les deux premiers jours, ils ne vont quasiment pas s’entraîner. Je ne pense pas que Didier Deschamps va leur faire jouer le premier match. L’enchaînement Ligue des nations-Coupe du monde des clubs interroge, surtout à ce moment-là de la saison. Peut-être qu’ils vont rentrer et jouer 30 minutes jeudi (face à l’Espagne).”

Je ne vois pas Dembélé jouer 90 minutes jeudi soir.

“Je vois mal les staffs des équipes nationales prendre de risques. Je ne vois pas les joueurs prendre des risques et vouloir jouer à tout prix, sachant que le risque de blessure est là. Il doit y avoir une communication entre les joueurs et le sélectionneur.”

Les Français du PSG ont toutefois des avantages par rapport à d’autres coéquipiers, notamment les Brésiliens. “Ils n’ont pas de voyage à faire parce que le rassemblement est à Clairefontaine. Ils n’ont pas à partir au Brésil ou aux États-Unis. Il n’y a pas de voyages inutiles, pas de décalage horaire. L’équipe de France s’entraîne toujours en fin de journée. Peut-être qu’ils vont s’octroyer du sommeil. Les joueurs ne sont pas obligés de venir au petit déjeuner, ils peuvent se lever à 11h.”

Dembélé, un Ballon d’or à aller chercher

Le débat s’intensifie d’autant que le numéro 10 du PSG joue bien plus qu’un titre en Ligue des nations avec les Bleus. Auteur d’une saison réussie sur le plan collectif (quatre titres) et individuel (33 buts, 15 passes décisives en 49 rencontres toutes compétitions confondues),

Si les deux joueurs sont “au même niveau” selon Denis Troch, l’aspect mental sera évidemment important. “C’est simplement un match, mais c’est hyper important mentalement. Il faut remplir sa boîte de confiance. Aujourd’hui, Dembélé peut mettre dans sa propre boîte de confiance toute une belle saison et un titre de champion d’Europe. C’est quand même exceptionnel. Il n’y a pas d’inquiétude, au contraire, il va transmettre des ondes positives, il va rayonner de son comportement et de sa présence, et on sait que quand un joueur rayonne, ce rayonnement touche l’ensemble de l’équipe. Les Parisiens vont dégager un rayonnement qui sera profitable et bénéfique pour toute l’équipe. S’ils étaient revenus avec une défaite, ça aurait été plus difficile pour les remotiver et les relancer.”

Analie Simon Journaliste RMC Sport

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