Thales présente à grand bruit son nouveau radar antimissile, le Ground Fire 300, capable de suivre 1000 cibles en simultanée, vantant des performances « supérieures » à celles du système antiaérien leader du marché, le Patriot américain. Ses qualités seront-elles suffisantes pour convaincre les pays européens à l’achat ?
Rhétorique conquérante chez Thales, qui présente en grande pompe son nouveau radar, le Ground Fire 300, destiné à équiper le système antimissile SAMP/T. « Nos performances sont désormais nettement supérieures à celles du Patriot américain que tous les pays européens achètent », expose aux Échos Éric Marceau, responsable stratégie des radars de surface du groupe industriel. « C’est un très beau produit, ça manquait au paysage de la défense français », concède à Marianne Thibault Fouillet, directeur scientifique de l’Institut d’études de stratégie et de défense de l’université Lyon-III. Mais l’argument technologique sera-t-il suffisant pour conquérir des parts de marché face au leader américain ?