Jean-Michel Larqué s’est montré désabusé dans Rothen s’enflamme après l’attaque physique de José Mourinho contre l’entraîneur du Galatasaray, lors du bouillant derby d’Istanbul, mercredi 2 avril. “C’est un trop grand entraîneur pour se permettre de faire ce genre de geste”, a lâché le consultant de RMC Sport, frustré par les récidives du Portugais.
Un coup de sang de Mourinho, encore un. L’entraîneur portugais, José Mourinho a une nouvelle fois entaché sa belle carrière en étant l’auteur d’un craquage lunaire ce mecredi 2 avril.
Alors que son équipe du Fenerbahçe est éliminée en quarts de finale de Coupe de Turquie par son grand rival, Galatasaray (2-1), José Mourinho a été apercu en train de serrer violement le nez de l’entraîneur de Galatasaray, Okan Buruk, après la rencontre. Victime de l’aggression, Okan Buruk s’est ensuite jeté au sol devant les joueurs des deux équipes, dans une incompréhension totale.
“Il a tout pour être au dessus de ça”
Un geste violent qui intervient quelques semaines après des propos jugés “racistes” qu’il avait lancés contre le même banc du Galatasaray Istanbul. Une succession de choix malheureux qui a déçu Jean-Michel Larqué, assez critique dans Rothen s’enflamme.
“J’ai une admiration sans borne pour Mourinho, il a tout pour être au dessus de ça, il est trop fort, c’est un trop grand entraîneur pour se permettre ce genre d’attitudes et ce genre de propos… Il est un petit peu tombé de son piédestal avec ce geste”, a lâché plein de frustration le consultant RMC Sport.
“Un coup de folie, un dérapage fou” pour Louisa Necib
“Il a fait de trop belles et grandes choses, c’était un tacticien révolutionnaire qui a tout gagné… Les joueurs sont admiratifs de l’avoir eu comme entraîneur et honnêtement il n’a pas besoin de faire ce qu’il a fait hier soir”, a conclu le consultant, appuyé par Louisa Necib au micro de Rothen s’enflamme: ” C’est un coup de folie, un dérapage fou. il a poussé son comportement jusqu’a l’extrême.”
Après cette attaque, José Mourinho peut écoper entre un à trois match de suspension si la ligue considère le geste comme une simple “conduite antisportive” ou 5 à 10 matchs s’il est inteprété comme “une agression.”
Ce craquage est intervenu au bout d’un match extrêmement tendue (marqué notamment par trois expulsions) entre les deux rivaux d’Istanbul, qui se tirent la bourre en championnat.