Homme providentiel du PSG lors des derniers matchs de Ligue des champions, Gianluigi Donnarumma prend enfin la lumière dans le club de la capitale, malgré plusieurs épisodes délicat depuis son arrivée. Ancien coéquipier de l’Italien, Alexandre Letellier est revenu sur sa relation avec le portier parisien.
Et si Paris avait enfin trouvé son grand gardien pour aller chercher la première Ligue des champions de son histoire, le 31 mai prochain, face à l’Inter Milan? Cible de nombreuses critiques depuis son arrivée au PSG en 2021, Gianluigi Donnarumma s’est mué en héros à plusieurs reprises ces derniers mois, notamment sur la scène européenne. Critiqué en huitième de finale aller pour avoir été battu sur la seule frappe des Reds, Donnarumma a ensuite livré une prestation remarquable au retour à Liverpool, où il a été décisif lors de la séance de tirs aux buts (1-0, 4 TAB 1). Puis le portier italien a été précieux en quart de finale retour à Birmingham face à Aston Villa (défaite 3-2) et lors de la double confrontation en demi-finale contre Arsenal.
Ancien coéquipier de l’Italien entre 2021 et 2024, Alexandre Letellier a toujours été proche de “Gigio” et apprécie de voir son retour au premier plan. “Je suis content pour lui parce qu’à l’arrivée il fait taire beaucoup de critiques. Le déclic? Je pense que c’est à force de travail. Parce que mine de rien, avec toutes les critiques qu’il pouvait y avoir, tu veux tout faire pour qu’elles ne te viennent pas aux oreilles mais tu le sais”, a confié l’ancien portier du PSG dans l’After Foot ce mardi sur RMC.
Une amélioration dans le jeu aérien
“Dans le vestiaire, à aucun moment il n’a changé de ligne de conduite. Il bossait, il faisait son travail”, soutient encore Letellier. “Quand il arrive à Paris, il est jeune. On connaît tous la pression médiatique qu’il y a à Paris. On dit souvent quand ça se passe un peu moins bien dans ton club, quand tu pars en sélection, c’est un bol d’air frais. Mais en sélection, les médias italiens ne le lâchaient pas non plus. Peu importe où il allait, qu’il soit bon ou mauvais, tout le monde lui sautait dessus.”
Son ancien coéquipier a remarqué “une très grosse progression” dans ses sorties aériennes et dans les pieds, en conservant ses qualités naturelles: ses réflexes sur sa ligne malgré sa grande taille (1,96 m). “Je pense que tout ça a été une force pour lui et ça montre une force de caractère.”
De son propre aveu, Donnarumma a confirmé que l’énorme choc subi avec Wilfried Singo contre Monaco en décembre l’avait rendu “plus agressif”. Le traumatisme facial avait nécessité son remplacement et la pose de dix agrafes en urgence avant une nouvelle intervention pour mieux protéger l’impressionnante blessure.