Élu ce 3 juin avec plus de 49 % des suffrages, Lee Jae-myung, chef du parti de l’opposition, accède au pouvoir six mois après la tentative ratée de l’ex-président d’imposer la loi martiale.
Pompons, ballons et bâtons de lumière bleue, la foule rassemblée devant l’Assemblée nationale sud-coréenne fait honneur à la couleur du Parti démocrate (progressiste). Ce mardi 3 juin, six mois après la tentative de coup de force du président conservateur destitué Yoon Suk-yeol, son rival démocrate Lee Jae-myung, est donc élu à plus de 49% des voix.
Kim Hak-hyun, 60 ans, peine à retenir ses larmes de joie dans son costume azur : « C’est très émouvant. Le peuple coréen souhaite une société transparente, équitable et heureuse. C’est pour cela que j’ai soutenu et voté pour Lee Jae-myung. Parce que je pense qu’il peut y arriver », confie-t-elle. Le bénévole retourne à sa distribution gratuite de “tteoks”, gâteaux de riz coréens, le sourire aux lèvres.