Depuis 2021 chez les Espoirs, Rayan Cherki va rejoindre les Bleus de Didier Deschamps pour la première fois en juin. Une fierté pour son ancien sélectionneur Gérald Baticle, invité de RMC Mercato.
“Tous ses éducateurs doivent être fiers.” Invité de RMC Mercato ce jeudi, Gérald Baticle, sélectionneur de l’équipe de France espoirs, n’a pas tari d’éloges sur Rayan Cherki, appelé pour la première fois mercredi en équipe de France par Didier Deschamps.
Le jeune joueur de 21 ans, qui sort d’une saison très aboutie avec l’OL, fait partie de la liste de 25 joueurs appelés pour affronter l’Espagne, le 5 juin à Stuttgart en demi-finale de Ligue des Nations.
Une passion débordante
Sa promotion chez les A le privera en revanche de l’Euro Espoirs (11 juin – 28 juin en Slovaquie) avec les Bleuets dont il était jusque-là l’un des piliers. Mais pas de quoi attrister le sélectionneur Gérald Baticle, au contraire. “Servir l’équipe A, c’est plus fort que de gagner un match, a-t-il assuré sur notre antenne. À chaque fois qu’on envoie un joueur en haut, c’est une satisfaction pour le staff.”
Et d’ajouter: “Rayan, on est fiers de l’avoir accompagné et guidé. Tous ses éducateurs doivent être fiers d’avoir travaillé avec Rayan.”
D’après l’ancien adjoint et intérimaire à l’OL, Rayan Cherki ne se contente pas de s’entraîner et de briller sur les terrains. “Rayan est un passionné de foot, il loupe peu de matches. Tous les matches intéressants qu’il peut voir, il les voit, a raconté Gérald Baticle. Quand il regarde les réseaux sociaux, il va regarder du foot. Il peut regarder dix fois un geste pour le reproduire dans dix jours. Il va le travailler dans son coin et le reproduire.”
Et c’est ce qui plaît à Dider Deschamps qui ne veut plus se passer “des capacités individuelles (de Cherki) à pouvoir faire des différences avec un dribble ou une passe” tout en souhaitant qu’il “garde sa créativité, sa spontanéité en étant le plus naturel possible”.
“Pour moi, c’est un joueur qui a des capacités d’élimination, de créativité, qui ont pu, pendant des périodes, énerver aussi, parce que ce n’était pas toujours forcément efficace”, a ajouté le sélectionneur des Bleus.