En difficulté à l’Olympique de Marseille, Elye Wahi a rapidement quitté le club phocéen et s’est engagé avec Francfort pendant le mercato hivernal. L’attaquant est revenu ce mercredi sur son départ express et l’absence de véritable opportunité à l’OM.
Victime de la cure d’austérité souhaitée par Joseph Oughourlian à Lens, Elye Wahi avait rejoint l’OM plein d’ambition pendant le mercato estival. Mais l’aventure au sein du club phocéen a tourné court pour l’attaquant français. Après seulement une demi-saison, le duo Benatia l’a invité à partir pendant le mois de janvier. Transféré à Francfort cet hiver, Elye Wahi a confirmé qu’il n’avait pas prévu de changer d’air aussi tôt.
“Mon ambition était de rester et de performer”, a assuré la prometteur joueur de 22 ans dans un entretien publié ce mercredi par le journal L’Équipe. “Je me sentais de mieux en mieux avec Marseille mais c’est comme ça, c’est le foot.”
“J’ai été un peu déçu”
Heureux en Allemagne où il espère désormais ouvrir son compteur but en Bundesliga, Elye Wahi a pourtant regretté de ne pas vraiment avoir eu le temps de s’adapter et de se montrer avec l’OM de Roberto De Zerbi. Titulaire et buteur lors de la première journée de Ligue 1, l’ancien de Montpellier et Lens a ensuite perdu sa place en pointe au profit de Neal Maupay avant de se voir indiquer la sortie pendant le mercato hivernal.
“Je ne pouvais pas rester dans un club qui ne voulait plus de moi”, a encore expliqué Elye Wahi auprès du quotidien. Avant de poursuivre sur son départ aux allures d’exfiltration: “Je vais vous le dire franchement, j’ai été un peu déçu. Je ne pensais pas que ça allait se finir rapidement comme ça. […] Malheureusement, ils ne m’ont pas laissé ma chance mais ce n’est pas grave.”
À l’arrivée, son passage chez les Phocéens s’est achevé sur un bilan comptable décevant avec seulement trois buts en 14 apparitions. Mais avec ce transfert rapide outre-Rhin, l’OM a limité la casse sur le plan financier. Elye Wahi, lui, pourrait aussi s’en servir pour vite passer à autre chose sans trop s’enfoncer dans le doute à Marseille.