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Indépendance et menaces de Trump : les élections du Groenland sous haute tension

mars 11, 2025
in @La Tribune, Économie
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Indépendance et menaces de Trump : les élections du Groenland sous haute tension
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La Tribune - Economy

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Ce mardi, les 50 000 électeurs du Groenland sont appelés aux urnes pour élire l’Inatsisartut, le Parlement du territoire arctique, composé de 31 sièges. Actuellement, il est dominé par une coalition de gauche modérée favorable à une indépendance progressive vis-à-vis du Danemark. Si la plupart des partis — y compris l’opposition — sont favorables à cette indépendance, tout l’enjeu réside dans le calendrier des négociations qui devront se dessiner avec Copenhague.

Pourquoi s’intéresser aux élections législatives groenlandaises ?

En janvier, Donald Trump a annoncé sa volonté d’annexer le Groenland. Selon lui et son administration, le territoire le plus au nord du monde a un sous-sol riche en ressources, avec notamment des hydrocarbures et des minéraux de terres rares. Voilà donc une élection qui tombe à point nommé pour décider si Nuuk doit travailler ou non avec Washington.

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L’autre enjeu majeur, c’est l’indépendance du territoire vis-à-vis de sa puissance tutélaire, le Danemark. L’envie de se séparer de Copenhague est partagée par tous les partis, mais c’est le calendrier qui coince. Faut-il une rupture en douceur ou bien une cassure brutale ? La question est d’autant plus délicate que la colonisation du Groenland — à partir du XVIIIe siècle — est un sujet encore sensible en raison de crimes commis durant cette période. Le cas le plus flagrant est celui de la stérilisation forcée des femmes groenlandaises dans la seconde partie du XXe siècle.

Quels sont les partis en lice ?

Le Groenland peut-il vraiment être indépendant ?

À partir de 1979, les habitants du Groenland obtiennent une autonomie de la tutelle danoise. À la suite de cette décision, l’État groenlandais obtient plus de pouvoir. Les noms de lieux en danois sont rebaptisés en inuit, un drapeau et un hymne apparaissent, le territoire quitte la naissante Union européenne — alors communauté économique européenne — pour se rapprocher des nations arctiques comme le Canada, la Russie ou l’Islande.

En 2009, à l’issue d’un référendum, l’État du Groenland récupère les richesses de son sous-sol, qui appartenait jusque-là au Danemark. Mais aujourd’hui encore, Copenhague administre toujours les affaires étrangères et les enjeux militaires du territoire glacial. En échange, le Groenland reçoit le « bloktilskud », une aide financière représentant 50 % des recettes publiques. Nuuk reste donc dépendant du Danemark, d’autant plus que 60 % de ses importations en proviennent.

Pour obtenir son indépendance, le parti en tête des élections de ce mardi devra organiser un référendum. Si le oui l’emporte, le Parlement danois devra valider l’indépendance. Une décision que ne devrait pas poser de problèmes compte tenu des positions des partis majoritaires dans cette assemblée.

Pourquoi Donald Trump veut-il s’emparer de ce territoire ?

Donald Trump est loin d’être le premier président Américain à avoir des vues sur cette terre glaciale. Par trois fois, ses prédécesseurs ont essayé d’acheter le Groenland au Danemark. Lorsqu’en 1823, James Monroe — cinquième président des États-Unis — prononce son discours, connu aujourd’hui sous le nom de « doctrine Monroe », il fait figurer le Groenland dans la zone d’influence américaine. Quarante ans plus tard, alors que Washington rachète l’Alaska à la Russie pour une bouchée de pain, le royaume du Danemark reçoit aussi une offre de rachat du Groenland et de l’Islande de la part du département d’État américain. Réponse négative de Copenhague.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, et alors que les États-Unis établissent une base militaire controversée à Thulé, le président Truman propose 100 millions d’euros en échange du Groenland. C’est toujours non. Dernière offre en date, celle de Donald Trump au cours de son premier mandat. Depuis, le président américain ne cesse d’annoncer sa volonté de posséder le territoire, en raison de ses ressources minérales.

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Julien Gouesmat

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