L’ancien entraîneur français Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial à la Fifa, estime qu’il n’y avait pas penalty sur le contact entre Lautaro Martinez et Pau Cubarsi en première période lors de la victoire 4-3 de l’Inter contre le Barça.
Arsène Wenger n’aurait pas sifflé. Consultant TV pour beIN Sports, le légendaire entraîneur français d’Arsenal déplore le penalty qui a été accordé à Lautaro Martinez lors de l’extraordinaire demi-finale retour de Ligue des champions entre l’Inter et le FC Barcelone (4-3).
À la 42e minute, l’avant-centre argentin a été fauché par Pau Cubarsi alors qu’il avait déjà 1-0 pour l’Inter. Dans un premier temps, l’arbitre polonais Szymon Marciniak n’a pas accordé de faute. Avant de modifier sa décision après avoir été appelé par son assistant vidéo à regarder les images.
“À vitesse normale, c’est un excellent tacle”
“Je suis particulièrement opposé à ce type de penalties et je suis contre l’utilisation de ralentis”, a réagi Arsène Wenger, estimant que l’intervention du défenseur catalan était régulière.
“À vitesse normale, c’est un excellent tacle et il est le premier sur le ballon. Pourquoi le touche-t-il? Regardez ce que Lautaro Martinez a fait: il se penche vers lui, il cherche le penalty, il sait qu’il ne va pas marquer là”, a développé Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial à la Fifa.
Pour lui, “qui joue le ballon et qui le gagne en premier” devrait être le critère principal pour juger ce type de situation. “(Cubarsi) est le premier sur le ballon, c’est ce qui compte pour moi. Le reste, c’est Lautaro Martinez. Peu importe qu’il y ait contact”.
Le penalty a finalement été transformé par Hakan Çalhanoğlu dans le temps additionnel de la première période, permettant ainsi à l’Inter de rentrer aux vestiaires avec une avance de deux buts.