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Interdiction des croisières : un préjudice économique estimé à 23 millions d’euros

avril 2, 2025
in @La Tribune, Économie
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A Nice, l’arrêté anti-croisière se heurte à la riposte du monde économique
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La Tribune - Economy

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On avait laissé Nice et son maire, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, sur sa volonté de réguler l’accueil des grands bateaux de croisière. Une décision qui avait provoqué l’ire du monde économique, lequel avait exigé de mesurer concrètement son impact sur le tissu local. C’est ce que quantifie une étude menée par la Chambre de commerce et d’Industrie des Alpes-Maritimes. Elaborée à partir des seuils restrictifs proposés lors du dernier conseil portuaire* et le fichier des escales prévisionnelles des deux prochaines saisons estivales, l’étude estime les pertes financières liées à ces mesures à un peu plus de 8 millions d’euros en 2025, avec un nombre de croisiéristes réduit de 50% à Villefranche et de 8% à Nice. Soit, dans le détail, un manque à gagner de 4,7 millions d’euros lié aux dépenses directes des croisiéristes, de 614.000 euros si l’on se concentre sur les taxes et les redevances, et de 2,7 millions d’euros si l’on élargit le prisme aux activités économiques locales. En 2026, l’estimation analyse les pertes engendrées à 15 millions d’euros, avec une baisse du nombre de visiteurs de 75% à Villefranche et de 24% à Nice.

Un impact unitaire important

« C’est à la fois peu et beaucoup », réagit Pierre Ippolito, président de l’UPE 06 qui regroupe les Medef et CPME. Le syndicat patronal a été un des premiers à réagir à l’offensive métropolitaine qui s’était d’abord traduite par un arrêté anti-croisière signé en janvier, puis abrogé en mars face à la colère du monde économique. « C’est peu si l’on s’arrête à une vision macro-économique de la chose mais c’est beaucoup si l’on prend en compte la répartition de ces ressources, concentrées sur quelques zones géographiques de la commune de Villefranche essentiellement. De ce fait, l’impact unitaire prend de l’ampleur et le risque de mettre en péril l’économie de ces quartiers apparaît important. » Autre constat formulé par le patron des patrons azuréens, le manque à gagner fiscal dans un contexte de ralentissement économique global. « Il me semble dommage de se priver de taxes, d’autant plus lorsque celles-ci sont payées par des visiteurs étrangers et non des Français. » D’où le souhait de l’UPE d’un report à 2027 des régulations d’accueil envisagées par la métropole, « le temps que l’écosystème se réorganise ».

Bras de fer

Du côté de l’Union maritime des Alpes-Maritimes, on reste vent debout contre toute mesure de restriction « d’une activité déjà réglementée », l’argument économique en poche. « Nous ne sommes pas juste sur deux cafés et trois croissants comme on nous l’a laissé entendre. Cette étude démontre un impact économique et social majeur », insiste Nicolas Plumion, son président, néanmoins désireux de poursuivre le dialogue avec la Métropole Nice Côte d’Azur où la question de l’adaptation de la gestion des flux des croisiéristes doit l’emporter sur l’interdiction. Tout en rappelant au passage « le non-sens économique et écologique » de bannir les navires gros porteurs, plus modernes et donc moins polluants que la flotte à capacité plus réduite privilégiée par la collectivité. « La balle est dans le camp de la Métropole ».

Laquelle, dans un communiqué et par la voix de son président souligne que « le prisme économique ne peut pas être le seul critère de décision », s’appuyant sur une étude réalisée par Atmosud. Selon celle-ci, « le secteur maritime représente le principal émetteur d’oxydes d’azote avec 48 tonnes chaque année, soit 71% du total des émissions sur la commune » de Villefranche. Et Christian Estrosi de conforter ainsi sa position de restreindre une activité « qui ne génère pas plus de 4% du flux touristique », sans bénéfice direct « à notre hôtellerie et avec des retombées limitées sur la restauration », en rappelant la stratégie touristique du territoire tournée « vers les grands événements internationaux dont les retombées dépassent largement le chiffre avancé par la CCI. » Etudes contre études, le bras de fer reste bel et bien engagé.

*A savoir, l’interdiction des navires de croisières de plus de 2.500 passagers, avec une limite d’un bateau par jour et de 65 escales par an en baie de Villefranche-sur-Mer, et des navires de plus de 450 passagers à Nice.


02 Avr 2025, 18:19

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