Luciano Spalletti a apprécié la victoire de l’Italie contre la Moldavie (2-0) ce lundi lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Écarté de ses fonctions avant le match mais bien présent sur le banc de la Nazionale, le technicien a trouvé la cause de son échec.
L’Italie a eu beau se faire peur quand Ion Nicolaescu a claqué une belle tête dans les buts de Gianluigi Donnarumma mais le VAR a permis à la Nazionale de souffler pour un hors-jeu préalable. Et à l’arrivée l’équipe transalpine a décroché une victoire importante à domicile contre la Moldavie (2-0) lors de son deuxième match des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
>> Toutes les infos sur les qualifications de la Coupe du monde 2026
Trois jours après la débâcle en Norvège (3-0) et dans la foulée de l’annonce du départ de Luciano Spalletti, l’Italie s’est (un peu) rassurée. Et l’entraîneur, bien présent malgré son éviction, en a profité pour soigner sa sortie. L’occasion aussi de trouver une excuse à ses difficultés à la tête de la sélection.
“Nous avons encore eu du mal ce soir, mais il y a plusieurs facteurs pour l’expliquer et ce que nous avions vu s’est confirmé. J’ai conservé ce groupe, mais je les ai trouvés très fatigués par cette fin de championnat et peut-être qu’en cherchant quelqu’un de plus fort physiquement, nous aurions pu avoir une réaction différente. Ils étaient épuisés par le dernier championnat”, a lâché l’ancien coach de Naples selon des propos cités par la Gazzetta dello Sport. “L’une des plus grandes difficultés était de jouer à Oslo dans ces conditions. Le tirage au sort ne nous a pas gâtés en nous réservant le match le plus difficile à Oslo juste à la fin de notre championnat. Nous n’avons pas fait une bonne performance, nous sommes arrivés essoufflés.”
“On reviendra en septembre”
À l’heure où Claudio Ranieri pourrait venir au chevet de l’Italie comme il l’a fait avec brio cette saison sur le banc de la Roma, Luciano Spalletti a donc insisté sur l’état physique de ses troupes.
“C’est impossible que sur 25 joueurs, il y en ait 18 qui aient des petits problèmes ou des courbatures”, a enchaîné le futur ex-sélectionneur italien. “Nous avons bien consulté les médecins avant, mais l’usure du championnat a un peu pesé et nous sommes arrivés essoufflés. Ce soir encore, nous n’avons pas été aussi performants dans la circulation du ballon que nous aurions dû l’être.”
Avant de continuer: “On gagne de justesse, mais on reviendra en septembre et ce sera une histoire un peu différente, au niveau de l’état physique des joueurs.”
“Je n’ai pas fait de différence”
Relancé sur l’idée de se trouver des excuses après la défaite en Norvège, alors que l’Italie accuse neuf points de retard (avec deux matchs en moins) sur son rival dans la course à la première place du groupe I, Luciano Spalletti n’a pas voulu trop charger ses joueurs.
“Quand on est sélectionneur de l’équipe nationale, on ne peut pas avoir d’alibi, car on choisit les joueurs et s’ils sont fatigués, il faut les changer”, a encore glissé l’ex-coach de la Nazionale. “J’étais convaincu qu’ils pouvaient me donner ce que j’attendais et, d’une certaine manière, ils l’ont fait. (…) Et puis, les joueurs doivent faire la différence, l’entraîneur doit faire la différence, et malheureusement, je ne l’ai pas fait.”