Après la défaite frustrante du PSG face à Liverpool, mercredi en huitième de finale aller de Ligue des champions (0-1), Emmanuel Petit a salué la performance des Parisiens dans l’After Foot sur RMC. En estimant que seul Alisson et ses parades exceptionnelles avait empêché les joueurs de Luis Enrique de l’emporter au Parc des Princes.
Le sentiment d’être infranchissable. Peu importe la puissance, l’angle ou la précision des frappes adverses. Alisson Becker a vécu l’une des plus belles soirées de sa carrière lors de la victoire de Liverpool sur la pelouse du PSG, mercredi en huitième de finale aller de Ligue des champions (0-1). Dernier rempart d’une équipe recroquevillée dans son camp et incapable de créer la moindre phase de jeu, le gardien des Reds a multiplié les arrêts décisifs au Parc des Princes. Face à des Parisiens qui ont tenté 27 tirs, dont 10 cadrés, le Brésilien a réalisé “le match de sa vie”, comme il l’a lui-même reconnu.
Les montages le représentant en Christ Rédempteur surplombant la baie de Rio résume bien sa prestation. Pour Emmanuel Petit, le portier de 32 ans, pas toujours à ce niveau ces dernières années, a permis à lui seul de faire gagner Liverpool.
“Alisson, il fait un match de folie, c’est tout”, a réagi l’ancien milieu de terrain d’Arsenal et Chelsea dans l’After Foot sur RMC. “Il était en état de grâce. Il a écœuré tout le monde. S’il ne fait pas ses parades exceptionnelles…. Les Parisiens ont bousculé Liverpool comme jamais je ne l’avais vu depuis le début de saison. Vous ne vous rendez pas compte de la performance du PSG. Moi, je regarde le jeu de Liverpool chaque week-end en Premier League (…) Si Alisson est dans un jour moyen, Liverpool en prend quatre. Même en ayant bien défendu collectivement, il y a quand même le facteur X qui était derrière. Ils n’ont jamais paniqué mais si tu n’as pas Alisson… Quand tu vois la main ferme qu’il a eu sur tous les arrêts. Il a été monstrueux.”
“S’il n’y a pas l’état de grâce d’Alisson, c’est un 4-1”
Lors du débrief avec Gilbert Brisbois et Daniel Riolo, Manu Petit a estimé que la masterclass du gardien de Liverpool avait suffi à elle seule à sceller le sort de la rencontre. “Je ne sais pas ce que vous cherchez parce qu’il n’y a pas l’état de grâce d’Alisson, c’est un 4-1”, a lâché le champion du monde 1998. “Les gars, vous essayez de me chercher des explications sur la défaite du Paris Saint-Germain, mais Alisson a fait un match de folie. Vous me dites oui, il n’a pas mis Ramos dans les vingt dernières minutes, oui il s’est viandé Donnarumma… il n’y a pas de souci je suis d’accord avec vous, mais vous oubliez le truc majeur: c’est Alisson.”
“Je suis Liverpool depuis des années et je ne les ai jamais vu jouer tout un match dans leurs derniers trente mètres. Jamais, jamais”, a-t-il appuyé. “Tu peux m’expliquer ce que tu veux. Je n’ai jamais vu Liverpool se faire tabasser comme ça dans un match (…) Vous cherchez des explications à la défaite du PSG, c’est Alisson, je vous le dis. Ça arrive dans le football, ce n’est pas la première fois qu’une individualité ressort dans un match et te fais gagner à elle seule”.