Randal Kolo Muani est revenu ce vendredi sur ses difficultés sportives au Paris Saint-Germain. Prêté à la Juventus où il retrouve la confiance et se sent épanoui, l’international tricolore a reconnu ne pas avoir su gérer la pression en France.
Après une première partie de saison galère au PSG, Randal Kolo Muani semble revivre en Italie. Prêté à la Juventus pendant le mercato hivernal, l’attaquant a retrouvé le sourire après des mois compliqués à Paris et sa mise à l’écart de l’équipe francilienne.
Poussé hors du groupe de Luis Enrique, “RKM” enchaîne les titularisations chez les Piémontais et bénéficie de la confiance de Thiago Motta. Du haut de ses cinq buts en neuf matchs avec la Vieille Dame, l’ancien de Nantes et Francfort a analysé ce vendredi son échec au PSG avec une belle honnêteté.
“Pourquoi j’ai eu des difficultés au PSG? Un Français à Paris, qui en plus a coûté 90 millions d’euros, a une énorme pression et tout le monde n’est pas capable de la supporter”, a reconnu Randal Kolo Muani dans un entretien accordé au journal La Repubblica et cité notamment par Eurosport. “Je n’ai pas réussi. J’ai eu des possibilités et je n’ai pas su les saisir. Ça fait mal au cœur.”
“Une chance d’avoir un entraîneur comme Luis Enrique”
Cédé sans option d’achat en Serie A, Randal Kolo Muani devrait donc revenir à Paris si la direction francilienne ne parvient pas à un autre accord avec celle des Bianconeri. Et cela, même si l’idée de rester à la Juventus pourrait le séduire. Mais si l’attaquant de l’équipe de France, meilleur buteur de la sélection en 2024, s’est raté lors de son premier passage au PSG, il n’a “aucun regret” et ne parait pas en vouloir à Luis Enrique. Si les rumeurs autour de tensions entre lui et le technicien ont pu sortir dans la presse, le buteur de 26 ans ne semble pas avoir de problème avec le coach espagnol.
“Notre relation était très bonne. C’est un super entraîneur, il m’a donné beaucoup de conseils”, a même assuré Randal Kolo Muani. “C’est une chance d’avoir un entraîneur comme lui.”
Et même sur son faible temps de jeu, l’attaquant fait amende honorable et n’en tient pas rigueur à l’Espagnol: “C’est moi qui allais sur le terrain, pas lui. Il m’a donné des opportunités.”