Après avoir froissé beaucoup d’amoureux de l’OM avec ses déclarations concernant la finale de Ligue des champions entre Paris et l’Inter Milan, Basile Boli est revenu sur ses propos polémiques. L’ancien défenseur marseillais a tenu à préciser sa pensée et rappeler sa passion pour Marseille.
Il avait provoqué l’ire d’Eric Di Meco, et de toute la communauté marseillaise. Quatre jours plus tard, Basile Boli est revenu sur ses propos polémiques, lorsqu’il affichait son soutien au Paris Saint-Germain lors de la finale de Ligue des champions contre l’Inter.
Symbole de l’OM victorieux de la Ligue des champions en 1993, l’ancien défenseur a tenu à nuancer ses propos face au tollé provoqué. “Il s’agissait d’une émission réservée aux enfants âgés entre 7 et 11 ans, quelque chose de léger”, a-t-il rappelé à La Provence. “Mes déclarations ont été mal comprises. J’ai peut-être vexé pas mal de personnes, mais je ne soutiens personne et, surtout, je ne suis pas fâché avec l’OM.”
“Je ne peux pas être parisien, c’est impossible!”
“Cela fait 32 ans qu’une équipe française n’a pas remporté la Ligue des champions. Je suis marseillais à la vie à la mort, mais je suis français d’abord. Personne n’ignore la rivalité entre l’OM et Paris. Comme Zinédine Zidane et Didier Deschamps, mon cœur ne peut pas être autre chose que bleu et blanc. Je le répète, je n’ai pas dit ça pour soutenir Paris. Quand, au tennis, Nadal affronte Monfils, je supporte Monfils parce qu’il est français et même si l’adversaire est plus fort.”
“Je ne peux pas être parisien, c’est impossible !, insiste-t-il. Je vais regarder la finale samedi, mais je vais vous dire une chose : le plus important pour moi, c’est que les Olympiens retrouvent la Ligue des champions la saison prochaine.”
Interrogé dans l’émission “Mission Info” de France Télévisions, l’ancien défenseur de l’OM avait apporté son soutien au PSG. “C’est vrai que mon cœur reste bleu et blanc mais… Je suis derrière le Paris Saint-Germain parce que représenter la France, c’est quelque chose d’important pour moi”, avait lâché le buteur légendaire de la finale 1993 face à l’AC Milan (1-0). Une sortie peu goûtée par son ex-partenaire, Di Meco, qui avait lâché avec sa verve habituelle sur RMC: “Quand je lis ça, j’ai mal au c**”.