À Vannes, l’interrogatoire méticuleux de Joël Le Scouarnec, entamé lundi et qui se poursuit ce mercredi, a plongé la cour dans un gouffre d’abjections. Ames sensibles, s’abstenir.
En garde à vue, quand il a aperçu « Véronique » dans un carton, il l’a regardée et a songé : « Maintenant c’est terminé, c’est un soulagement ». Véronique, c’était l’une des soixante-dix poupées saisies au domicile de Joël Le Scouarnec. Achetées à dessein, amassées des années durant et transformées par ses soins (avec création d’orifices à la finalité explicite), elles étaient devenues le réceptacle à tous ses fantasmes. Et malheureusement pas les seuls, on y reviendra.
Mais Véronique était probablement la plus fétiche. Comme pour toutes les autres, à l’en croire, son prénom lui avait été attribué par hasard. Sans faire référence à l’un des premiers enfants que sa propre mère, nounou, gardait à domicile lorsque lui-même n’était pas encore adolescent ?